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Jumpdafuckup.

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Jumpdafuckup.
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17 septembre 2008

London baby.



blouppp



Manger des shamallows pour me rassurer. Avoir le regard perdu dans le vide. Passer ma main sur ma nuque. M’attarder sur la première vertèbre et taper dessus le rythme du morceau du bout des doigts. J’aimerai un thé ou un café. Le mieux ca serait un mocha blanc de chez Starbuck’s mais pourquoi pas 100 balles et un mars aussi. Je m’étire et mon coude heurte le guide de Londres où j’ai glissé un ou deux post it avec des adresses et quelques pensées.

Londres. Putain Londres.

Je n’arrive même pas à en parler. C’était bien. J’ai adoré. J’y serai restée une vie entière si je m’étais écoutée. Mais on sait bien que ces jolies phrases ne servent pas à grand-chose. Dans l’eurostar du retour je pensais à ce français qui nous servait le petit déjeuner à l’hôtel ; le genre de garçon qui doit partir sur un coup de tête, sac sur l’épaule et destination (presque) inconnue. Soyons honnêtes, on a toujours une idée de ce que l’on veut. Et moi ce n’est pas ça. Je suis une grande flippée, avec des méchants et vilains doutes et la peur au ventre au quotidien. Rien de grave, un coup de pied au cul et j’avance. Il y a des jours plus faciles que d’autres et comme le veut l’expression consacrée « c’est un peu pour tout le monde pareil ».  Mais d’y penser, de répertorier l’éventail des possibles, ça fait buller un peu et ça t’emmène ailleurs un instant.

Ce qui m’a plu à Londres c’est la vérité des gens. C’est le côté assumé de leur personnalité. C’est du moins comme ça que je l’ai ressenti. Alors quand à peine rentrée on te rappelle que tu n’es pas un monstre de confiance en toi et que tu as l’air paumée, ça reste coincé entre la gorge et l’estomac. Parce que tu sais bien que c’est vrai. Mais tu aimerais gueuler (mais pas fort parce que tu ne cries jamais en vérité) que c’est pas grave, que tu tiens quand même debout. Que ça passera un jour. Qu’en attendant tu t’éclates malgré tout. Qu’il y a même des gens qui te regardent avec les yeux qui brillent. Ou qui te mettent tellement à l’aise que tu laisses tomber les barrières faites d’autodérision et de jemenfoutisme que tu t’es fabriqué.

Et puis il y a eu gare du nord, le taxi, les lumières de Paris qui me sont familières. Et soudain je me suis souvenue. Que quand j’ai quitté la capitale j’avais quelqu’un à oublier.

Réussi.

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10 septembre 2008

London, I'm coming.


Aujourd'hui, en vrac :

- je me suis réveillée avec une chanson dans la tête. Je sais pourquoi celle là précisément. Ça m'a fait sourire et je me suis enfouie sous mon coussin tellement je me trouve con-con des fois ;

- la table basse a gagné une nouvelle bataille, mon tibia droit s'en rappelle encore ;

- j'ai eu 4 coups de téléphone importants. J'ai 4 rendez-vous la semaine prochaine ;

- j'ai flâné toute la matinée en shorty-débardeur à boire café sur café ;

- Paris était sous le soleil et moi avec. L'équation balcon+livre=bonheur se vérifie ;

- j'ai réalisé que demain à la même heure je serai à Londres ;

- j'ai appris qu'ils avaient appelé leur petit garçon "Martin". Hurk.

- j'ai commencé à regarder de plus près pour mon tatouage (un tout petit) et mon piercing à la nuque. Ça coûte juste un rein mais cay pas grave ;

- je l'oublie. Enfin j'y pense différemment.

- j'ai éclaté de rire devant le petit journal people de canal <3

- mon sac fait à peu près mon poids. Gnouf.

- j'ai fait une liste à la con pour passer le temps parce que tu comprendsLondresbordelquoi.

Ahem.


7 septembre 2008

S'avouer les choses.




londoncoming




Tout à l’heure je picorais un énième M&M’s choco (parce que les peanuts sont trop caloriques tu comprends) en repensant aux dernières semaines. Je sais, le chocolat comme anti stress et petit bonheur instantané c’est mal. Mais je suis faible et je me fiche un peu de la taille de mes fesses ces derniers temps. Je n’ai même pas le temps d’y songer à dire vrai

Sans rentrer dans les détails, je me retrouve avec un choix à faire niveau études qui sera juste énorme de conséquences et un garçon à qui je pense TOUT LE TEMPS. Enfin tout le temps, façon de parler. Des fois je cogite sur d’autres choses comme ce que je vais mettre le lendemain matin, qu’Obama devrait être le nouveau président américain, que Londres arrive à grand pas ou que je devrai donner un peu plus de nouvelles à ma sœur qu’un vague « je ne suis pas morte » une fois par mois sur son répondeur. Je vais faire les magasins, je m’aperçois qu’avoir eu un coup de cœur pour ce garçon m’a rendu plus légère en dedans mais au sens propre également. J’achète des choses complètement inutiles qui ne sont là que pour faire diversion. D’ailleurs la casquette me va plutôt bien. Dommage qu’elle soit déjà rangée au fond à droite du deuxième tiroir de la commode. Je lis beaucoup et beaucoup les mêmes pages vu qu’à la deuxième phrase mon esprit vagabonde déjà ailleurs. Il fait soleil dans ma tête quand je pense à son sourire ou son côté chieur qui m’agace autant qu’il m’amuse. C’est loin d’être sérieux, ou établi. C’est dans l’air. Ce que je sais, c’est qu’il m’attire plus que de raison. Qu’il m’intimide. Et quand on connait mon aptitude au jeu c’est juste déstabilisant.

Après, je sais qu’il n’y aura rien. Pour diverses raisons. Même pas de soirées DVD/discut’/rires, un ciné ou un pub. R-I-E-N. Il me faut au moins cette police pour le réaliser. Pas assez jolie, pas assez sûre de moi. Pas assez déconneuse avec lui. Comment se montrer comme on est quand on se sait petite rature sur pattes qui s'éclate...?

Et c’est au moment où j’ai compris que je ne pourrai même pas en faire un ami que j’ai sorti les M&M’s cacahouètes. Des fois que je m’étouffe jusqu'à ce que ça me passe.

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